ENFANT D'ÉLÉPHANT
Création 2019
ENFANT D'ÉLÉPHANT
Adaptation de « L’ Enfant d’Eléphant » d’après
« Histoires comme ça » de Rudyard Kipling
Mise en scène, interprétation, manipulation :
Sonia Millot & Vincent Nadal
Conception graphique : Sonia Millot
Construction: JL Petit - C. Quéau - K. N'Guyen
Accessoiriste : Marion Guérin
Création musicale et sonore : Hervé Rigaud
Musiciens : Hervé Rigaud et Marc Closier
Production : Karine Hernandez
Création le 03 novembre 2019
Théâtre Ducourneau - Scène conventionnée Agen
Coproducteurs et Partenaires
DRAC Nouvelle Aquitaine Ministère de la Culture OARA Office Artistique Région Nouvelle Aquitaine
Ville de Bordeaux
IDDAC Département de la Gironde
Espace Jeliote Scène Conventionnée d'Oloron Sainte Marie /Agglomération Pays Basque /
Théâtre Ducourneau à Agen
Théâtre des 4 Saisons Sc. Conventionnée Gradignan Théâtre du Cloître Scène Conventionnée Bellac
La Boîte à Jouer Bordeaux
Les Marches de l'été Bordeaux
Espace Culturel S. Signoret Canéjan
Label Scènes d'été 2023 - art et environnement
UN THÉÂTRE D'OMBRES NOMADE
Comme suspendu dans les airs, un disque d’1,70 mètre de diamètre. Toile cyclo.
C’est notre écran de projection. A l’arrière différentes sources lumineuses jouent avec les ombres des silhouettes ciselées, articulées et colorées.Des décors, ajourés de couleurs lumineuses, composent des paysages différents au fur et à mesure des histoires.
En avant-scène matières brutes et objets du quotidien, ramassés, détournés, sont mis en mouvement et en ombres-projetées depuis notre ombroscope, source lumineuse fantaisiste et poétique.
Nous fabriquons à vue, et en connivence avec le public, de l’image en direct.
Va-et-vient, fondu-enchaîné et superposition entre ces 2 univers visuels: graphisme détaillé et esthétique brute. Nous racontons, jouons, manipulons, circulons devant-derrière l’écran, sans jamais perdre la relation aux spectateurs.
ODY-C est un dispositif dynamique, conçu pour raconter de nombreuses histoires.
LA PREMIÈRE HISTOIRE EDE / ENFANT D'ÉLÉPHANT
Nous nous inspirons librement de “L’enfant d’Eléphant”, un des douze récits étiologiques d’Histoires comme ça de Rudyard Kipling.
MAIS POURQUOI ?
Il y a bien longtemps de cela, avant même le premier souvenir du premier homme, les éléphants avaient une trompe toute petite, toute noiraude et pataude. Une trompinette qu’ils pouvaient tortiller de droite et de gauche mais certainement pas ramasser de choses avec.
C’était comme ça et tout le monde, en ce temps là, trouvait ça normal.
Un éléphanteau tout-nouveau-tout-neuf, rempli d’une irrépressible curiosité et d’une insolente audace, passe ses journées à questionner ses parents, ses oncles et tantes la girafe, l’autruche, l’hippopotame, le babouin...sur le pourquoi des choses qui l’entourent.
“Plus tard ça fait combien de minutes ?”; “A quoi je sers ?”; “Pourquoi la nuit est noire ?”; “Quand on est mort, c’est pour combien de temps ?”; “Pourquoi je suis né éléphant et pas ouistiti ?”; “Pourquoi les choses se trouvent-elles toujours au dernier endroit où on les cherche ?” et à sa tante l’autruche “Pourquoi avec autant de plumes on ne te voit jamais voler dans le ciel ?”... Et sa curiosité agace tout le monde.
PARCE QUE C’EST COMME ÇA !!
Jusqu’au jour où il pose LA question qui va faire frémir toute l’Afrique, bousculer l’ordre établi et changer à jamais la vie des éléphants.
Enfant d’Elephant a ce quelque chose qui raconte “comment on grandit”. Est-il bon d’être curieux ? Faut-il prendre le risque de faire ce qui n’est pas normal de faire, le “petit pas de côté” ?
L’enfant d’éléphant ne se contente pas du “parce que c’est comme ça”. Il veut comprendre, revendique sa vision du monde, sa force de créativité.
A lui seul il change à tout jamais la vie des éléphants.
Un récit comme ça, histoire de rire et de se questionner encore.
NOS OMBRES
Un univers visuel flamboyant, lumineux, immédiat et suggestif. Nous convoquons volontairement l’imaginaire et les sensations que suscite le continent africain.
Végétation luxuriante et colorée, vibrante sous le soleil, profonde et sombre dans sa densité.
Les ajourages (découpes en quasi dentelle à l’intérieur des figures d’ombre, silhouettes et décors) s’inspirent des formes géométriques, des motifs végétaux, des couleurs qui rappellent les tissus traditionnels africains comme les bogolans du Mali et du Burkina Faso ou les toiles de Korogho du nord de la Côte d’Ivoire.
Plus brutes, les images créées par les ombres projetées d’objets et de matières (bonbonne et bouteilles de verre colorés, filets de patate, paille de fer, plastique d’emballage, ...) offrent des impressions fantasmagoriques et fantaisistes. Somme toute, en Afrique, “rien ne se perd, tout de récupère”!
Pour faire sens et émouvoir, nous voulons nos ombres fascinantes et cocasses, vivantes et surprenantes.
ENFANT D'ÉLÉPHANT - teaser
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